Dans le cadre imposé par le workshop, de création d’atmosphères, j’ai construit une série de portraits autour de l’absence et de l’évasion. J’ai ainsi recentré la série sur un seul personnage, Valentin, réalisée en une seule fois et dans un temps assez court, encadrée par deux images de Melina, mon binôme photographe, qui s’en trouve ainsi hantée.
Comme l’évolution mentale d’un seul personnage, face à moi et pourtant ailleurs, vide et loin. Comme si rien d’autre n’existait plus que sa seule image. Les photographies semblent ainsi rythmées comme un rêve ou un souvenir, aussi fragile que violent. Agissant comme une accumulation, une répétition, on hésite sans cesse face à la fragilité de ce corps décharné, songeur et agité, perturbé par des respirations et des apparitions colorées. La lumière alors, comme seule musique, rempli nos rêves.