« Je suis la mauvaise herbe de celles qui poussent à travers le béton » écrit en lettre grasse sur le mur de l’ancien couvent à la Belle de Mai. Espace de rencontre entre jardin botanique porté par l’association l’Hydre depuis 2022 et cité d’artistes initiée par l’association Juxtapoz en 2017, ce poumon entre les immeubles du quartier est à l’image d’un idéal qui s’entretient entre artistes, commerçants et habitant.es, celle qui mêle le besoin de faire pousser, créer des espaces de rencontres, de deal, de culture et de repos, pour les corps de la ville. Dans cette série Vivaces, j’ai suivi quelques racines des fissures de la ville, de ce qui nous lie ou sépare la place de nos vivants par l’exploitation du sol et de se qui cherche à fleurir sur le bitume de Marseille.