Par le rythme qu’elle impose, la ville avale et digère les corps. Toujours pousser dans le mouvement, les passants disparaissent, absorbés par les murs. Ils sont trop furtifs pour qu’on s’en souvienne. L’empreinte de lumière qu’il reste sculpte les corps ne laissant qu’un ressenti sur la présence humaine dans la ville.
Sabrina Budon vit et travaille entre Paris et Ormes (une commune méconnue). Photographe plasticienne sa pratique est axée sur la vision d’un ressenti sur la société. Les images plongent ses sujets dans l’intangible, silhouettes qui s’effacent pour ne garder que le mouvement du corps. Elle retravaille aussi ses photographies ou des images chinées, pour les donner un nouveaux sens en y ajoutant aiguilles, broderies et dentelles.
Portfolio from the The representation of today’s world workshop with Olivier Culmann, February 2016.
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