Philippe Hirsch axe sa recherche sur l’écriture photographique du lieu. Il aime proposer une nouvelle lecture de notre quotidien. Photographier son village fut son premier travail d’auteur. Il recomposa son environnement en jouant avec le format panoramique lors de l’exposition « Autour de Neauphle ». Il quitta ensuite le monde urbain pour déchiffrer la forêt : il prit conscience du lien intime qui unit l’homme et la nature et transcrivit son voyage intérieur lors de l’exposition « Nature Humaine ». Il photographia la maison de sa grand-mère et travailla sur l’empreinte du temps : « de Courcy au couloir bleu ». Au château de Meung sur Loire, il chercha à mettre en lumière la mémoire de la pierre. Il fut touché par la fragilité des façades abîmées et la dignité de ce château qui fait corps avec son village.
Nous avons tous nos limites, nos frontières.
Cette série tente de définir un nouvel espace à partir de deux points de vue différents.
C’est l’appareil photographique qui fixe la frontière par la marge blanche entre deux images et crée ainsi une nouvelle représentation de l’espace. Ce nouvel espace est un miroir asymétrique qui devient la représentation de deux mondes distincts.
Tout comme une frontière avec ses deux côtés de part et d’autre.
Portfolio from the The representation of today’s world workshop with Olivier Culmann, February 2016.
Personal meeting with
GABRIEL BAURET,
Independent curator and teacher