Deux jours plus tard, nous sommes rentrés dans la Audi avec deux autres amis. La porte côté trottoir était ouverte. C’était drôle et j’ai pris des photos des gars posant les mains sur le volant. Elles sont ratés.
Dans la boite à gants il y avait les clés, on a donc essayé de la démarrer mais rien à faire. La batterie semblait être morte. On a gardé la clé. Je ne sais pas ce qu’on aurait fait si elle avait démarré.
Le soir même on a montré la clé à Camille. Au début je jouais avec ses nerfs en lui disant qu’on allait rouler avec et jamais le laisser conduire. Il m’a prit au mot. Je ne l’avais jamais vu aussi enragé. À un moment j’ai même cru que Camille allait me frapper. Il voulait qu’on lui donne les clés car pour lui c’était sa voiture. J’ai refusé et on s’est crié dessus pendant au moins un heure. Thomas, un autre ami à fini par pleurer tellement c’était violent.
Je ne voulais pas lui donner car il était violent. Il a fini par se calmer et nous avons tout de même gardé la clé. Le lendemain, la fourrière l’avait finalement prise.
Camille est un ami qui vit au squat et qui pose souvent pour moi. C’est l’ami d’enfance de Prosper. Nous nous sommes beaucoup rapproché et j’aime l’écouter parler. Il est dans la serrurerie.