Danielle Delferrière

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Danielle Delferrière

Portrait

de Danielle Delferrière (Belgique)

My project is to developp the skills to be able to capture real and strong portraits, their intimacy, indeed, something strong.

I find my present work like a weak, not enough true, not enough strong. It is kind, It is ok, but it’s not stunning. I guess I have to work on the relationship between the subject/object and me. I would like to be able to build a real project. I have some ideas, but there are not in place. If I could attend to this workshop, It will be an opportunity to be on the right path to realize this challenge, to me. It will be also a good possibility to meet other professionnals and share our experiences.


Portfolio du workshop Portrait avec Richard Dumas, Février 2012.

Revue écrite par

Il me semble à première vue que vous hésitez entre deux chemins très différents, presque opposés et vous semblez un peu perdue parmi vos multiples talents. Je remarque deux tendances fortes, la première, un réalisme « noir », sensuel et mystérieux (le petit garçon au regard craquant, l’homme à la chemise à carreaux, la femme au béret et lunettes), la deuxième tendance (couleur ou noir et blanc) cherche plutôt la transparence au point d’aller jusqu’à « l’effacement » du portrait proprement dit (le portrait de profil à la fenêtre, l’homme noyé dans un paysage ou l’homme en total contrejour).

Travailler sur le «retrait» plutôt que sur la «présence», est-ce une préoccupation autre que formelle ? Entre ces deux tendances, quelques photos qui ne semblent pas vraiment « tenir » car poussant vos contradictions à l’extrême, comme cette femme en couleur et contre-plongée, trop réelle pour le fond d’arbres qui l’accompagne, et qui, du coup, semble «plaquée» comme si le fond et le modèle ne collaient pas ensemble ou encore ce couple qui semble poser ou s’ennuyer et ne nous dit rien. Il me semble que les recherches trop formelles finissent par vous encombrer et que vous êtes beaucoup plus forte lorsque vous restez simple et ne cherchez pas à trop contrôler, lorsque vous vous laissez embarquer par votre sujet. Car je suis davantage séduite par les photos de la première tendance. Les premiers portraits que j’ai mentionnés –le petit garçon, l’homme à la chemise, la femme au béret – vous paraissent probablement «trop « classiques » mais ils sont pourtant réussis. Ils ont une harmonie et une simplicité qui interpellent le regard et un certain pouvoir d’évocation (c’est le côté mystérieux).

L’échange des regards ou la restitution des matières accrochent. J’ai envie de vous dire qu’il faut moins «vouloir faire» que de «se laisser faire» par son sujet (ce qui , malgré les apparences, est peut-être en réalité plus difficile). Le profil qui joue avec la lumière à la fenêtre est aussi intéressant et prouve une certaine délicatesse mais méfiez des recherches qui peuvent rimer avec des choses déjà vues.

Quand vous ne cherchez rien, vous trouvez sans problème. C’est énorme, non ?


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